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7 habitudes qui vous empêchent d'être en forme


Charles Brumauld

Etre plus en forme est un chemin semé d'embûches. Si vous connaissez les principaux travers, des habitudes plus insidieuses peuvent ralentir votre progression. Notre top 7, forcément subjectif.

Etre plus en forme est un chemin semé d'embûches. Si vous connaissez les principaux travers, des habitudes plus insidieuses peuvent ralentir votre progression. Notre top 7, forcément subjectif.

1. S'exercer toujours idem

Si vous lisez le blog de MaSalledeSport, vous savez combien on insiste sur l'importance d'un training varié. La variété empêche la routine, l'ennui, et donc diminue le risque de quitter la route de l'effort sportif. De plus, varier les entrainements permet de bosser différentes qualités physiques (endurance, explosivité, coordination...) et mentales, avec des disciplines comme la boxe ou le yoga, pour différentes raisons, bien entendu !
On préfère : se laisser surprendre par de nouveaux exercices, des nouvelles séries ou des nouvelles disciplines. En un mot, oser.

2. Eviter l'activité physique

Faire du sport 2/3 fois par semaine, c'est déjà super bien ! Good job. On est fier de vous...
Mais... Si c'est pour faire tous les trajets en métro, rester assis 7 heures par jour au bureau et se faire livrer le soir à la maison... Bref, ce n'est pas comme ça qu'on lutte contre la sédentarité.
On préfère : marcher en se rendant au taff, au resto ou à la salle. 30 minutes de marche pas jour, chaque jour. Fixez-vous un contrat, scrutez-les pas grâce à une appli ou à votre bracelet traqueur d'activité. Je l'ai fait pendant un mois, en faisant uniquement une séance de sport par semaine. Certes, je n'ai pas « fait du muscle », mais j'ai perdu mes réserves adipeuses.

3. Trop manger après l'entrainement

J'ai FAIM ! La fringale d'après entrainement, qui connaît ? Franchement, faire l'effort d'aller en salle ou d'aller courir dehors, alors qu'il pleut, qu'il fait froid, en pleine semaine, et louper le repas de récup' en se jetant sur n'importe quoi parce qu'il n'a pas été anticipé... C'est dommage, non ?
On préfère : Anticiper. Fois deux. Déjà, une collation de l'effort glucidique, genre pain d'épices et ½ banane. Ensuite, si le dîner est vraiment trop éloigné (plus de deux heures après la séance), une mini collation d'un produit laitier et 2 deux abricots secs fera l'affaire.

4. Zapper le sommeil

Ni trop, ni trop peu, juste ce qu'il faut. Plus facile à dire qu'à faire, j'en conviens. J'ai moi-même connu des difficultés d'endormissement dues aux pensées vagabondantes, lesquelles empiètent sur mes heures de sommeil. Pourtant, le sommeil est un moment clé de la journée. C'est le moment où le cerveau trie les infos et les assimile. Le moment des rêves, bien sûr, mais surtout la période clé pour bien récupérer. Tous les grands sportifs vous le diront. Rien ne vaut un sommeil de qualité.
On préfère : se libérer des écrans au moins une heure avant de se coucher. Qui fait ça ? Personne. Qui devrait ? Certains, si ce n'est plus. Méditer 3 à 5 minutes avec l'appli Petit Bambou (ou toute autre de votre choix) ou investir dans un petit objet, Dodow (moins de 50 €), un petit boîtier qui émet une lumière intermittente au plafond et sur lequel vous calez votre respiration.

5. S'habituer à une mauvaise digestion

Ballonnements, gargouillis, lourdeurs, maux de « ventre », remontées acides... Ce n'est pas l'état normal de digestion ! On s'habitue trop souvent à tous ces petits tracas qui nous restent « sur l'estomac ». Mis à part les remontées acides, c'est plus l'intestin qui est en cause que l'estomac. Ensuite, ces problèmes digestifs ne doivent pas être mis de côté. Une bonne digestion, ça change la vie !
On préfère : examiner un peu les assiettes et l'environnement du repas. Est-ce que j'ai suffisamment mastiqué ? Est-ce que j'ai pris mon repas dans le stress et la précipitation ? Est-ce qu'il n'était pas trop riche en graisses, en sucre, en sel ? Comment je me sens une heure après, 2 heures après, 4 heures après ? Notez bien toutes ces sensations et changez des petits paramètres à chaque fois pour parvenir à des repas plus digestes.

6. Consommer trop d'écran

On en parlait au point n°4. Les écrans, trop d'écrans (tablettes, smartphones, ordis...) nous enchaînent à la sédentarité. Le progrès n'engendre donc pas toujours des progrès. On travaille moins qu'avant, on est censé avoir plus du temps, mais on n'a jamais été aussi pressés et qu'aujourd'hui. Il faut dire que les entreprises spécialisées dans la stratégie de l'attention, voire dans l'ingénierie de l'attention, n'aident pas. Bien au contraire. Celles-ci rivalisent d'atouts pour nous faire consommer plus de contenus, de vidéos marrantes et distrayantes (pas seulement de « chats », donc).
On préfère : reprendre notre temps en main, se désabonner de certains « feeds » pour éviter de scroller les « tag un pote », « on a tous un pote qui... », « moi, le lundi matin quand j'arrive au boulot ». Et télécharger l'appli « moment » qui comptabilise le nombre d'heures journalières passées sur le smartphone. En général, ça calme.

7. Culpabiliser

La « culpa » ne sert à rien. Voire, s'avère néfaste. Le problème est que l'on vit les « écarts » nutritionnels ou sportifs comme des écarts, justement. Comme quelque chose qui cloche, qui sort du cadre, qui est mauvais pour notre bien-être.
On préfère : assumer, en conscience. Assumer le fait de ne pas devoir/pouvoir être au top pendant quelques jours et faire ses 3 séances de sport en moyenne. Assumer cette douceur sucrée, la mastiquer, la savourer pleinement, distinguer les saveurs. Culpabiliser ne servira qu'à générer une sécrétion de cortisol, l'hormone « du stress » impliquée dans la prise de poids.